15 analogies de Mario Dumont

Mario Dumont, l’ancien chef de l’ADQ devenu commentateur de l’actualité sur plusieurs tribunes, est toujours bien informé sur le monde de la politique. Il lui arrive souvent de vouloir expliquer à ses auditeurs certaines réalités politiques à l’aide d’analogies.

15 analogies de Mario Dumont

Mario Dumont, l’ancien chef de l’ADQ devenu commentateur de l’actualité sur plusieurs tribunes, est toujours bien informé sur le monde de la politique. Il lui arrive souvent de vouloir expliquer à ses auditeurs certaines réalités politiques à l’aide d’analogies.

Or, il a un certain don pour rendre complexes des choses pourtant simples, ce qui est l’inverse de l’objectif de l’analogie.

C’est pas dans le rôle d’un gouvernement de fixer la rémunération, parce que là, après ça, c’est quoi ? Si on est pour avoir un nouveau club de baseball, ramener le baseball à Montréal, ça pourrait être l’État aussi qui fixe la rémunération pour dire, un receveur, ça mérite pas plus que ça.

Mario Dumont, qui aurait pu ajouter que les dirigeants de Bombardier sont aussi bons pour « recevoir ». Avril 2017, au 98,5 FM, à propos du salaire des dirigeants de Bombardier.

Si on a une loi là-dessus, on peut peut-être en avoir une aussi sur les autres qui gagnent le même salaire, les joueurs de hockey professionnels. Un gars comme Plekanec qui a si peu de points en une saison.

Mario Dumont, qui aurait peut-être aimé aussi une loi pour réglementer le salaire de Tomas Plekanec. Avril 2017, à LCN, à propos du salaire des dirigeants de Bombardier.

Tsé la pâte à modeler, c’est une affaire qui est mou au début, pis tu lui donnes sa forme pis un moment donné, une fois que c’est durci là, t’as une pièce tu comprends, elle plie pus. Tu peux pus faire ce que tu veux avec. Pis c’est ça qui est arrivé, là-dessus, l’opinion publique s’est durcie, l’opinion publique s’est formée.

Mario Dumont, qui fait des avions en plasticine. Avril 2017, au FM93, à propos de l’opinion publique autour de Bombardier.

Je veux pas faire de comparaison boiteuse avec les chiens, mais tsé, ce qu’ils appellent le syndrome de l’épagneul ? Y’a beaucoup de dresseurs de chiens qui vont te dire : y’a des races de chiens comme l’épagneul qui sont très très très énergiques. Pis si tu le fatigues pas, tu pourras jamais le dresser si y’a pas couru un peu ou si y’a pas bougé parce qu’il a trop d’énergie. Moi je pense qu’il y a beaucoup de jeunes, incluant des garçons, qui sont comme ça.

Mario Dumont, qui finalement fait une comparaison boiteuse avec les chiens. Avril 2017, au FM93, à propos des jeunes garçons qui ont besoin de faire du sport.

On sait pas d’où ça part tout ça, qui a porté plainte en premier. On dirait que j’ai l’impression là tsé que c’est comme si la machine l’expulsait. La machine libérale, la machine parlementaire. C’est comme si t’avais un corps étranger, une écharde sous la peau, au bout de quelques jours, ça ressort. C’est comme si lui, il est expulsé de la machine par différents mécanismes.

Mario Dumont, qui nous parle d’une machine qui a des échardes. Avril 2018, à LCN, à propos de l’expulsion du député Yves Saint-Denis à la suite d’allégations de gestes inappropriés.

On s'entend que ce mot-là est une arme, une façon d'interrompre la discussion. Regarde, d'une certaine façon, à une époque, moi je me le suis fait faire au Québec là. Être de droite, ça n’avait jamais existé au Québec. Tu sortais une idée économique, faudrait réduire les dépenses de tel ministère, pis c'est comme si tu te faisais lancer t'es de droite, pis la discussion était finie. C'est un peu ça l'islamophobie.

Mario Dumont, qui compare l’islamophobie à l’adéquistophobie. Septembre 2016, au FM93, expliquant que de critiquer la radicalisation, ça ne veut pas nécessairement dire qu’on est islamophobe.

Mais je m’excuse, si tout le monde sort sur son balcon et crie : « Moi j’ai l’intention dans le prochain mois d’acheter, je sais pas, des crevettes. » Ben je vous annonce que le prix des crevettes va monter.

Mario Dumont, qui nous explique qu’il ne faut pas crier au loup, ni à la crevette. Mai 2014, au 98,5 FM, s’inquiétant du fait que le gouvernement dévoile d’avance qu’il veut investir de façon massive dans les infrastructures, faisant ainsi augmenter les prix du marché.

Comment ça se fait que Walmart, quand y savent à Noël qu’il va y avoir plus de monde, y rentrent plus de staff, pis qu’une urgence, quand bien même qui va y avoir 100 personnes, y rentre pas un deuxième, un troisième pis un quatrième médecin ?

Mario Dumont, qui aimerait peut-être faire son épicerie à l’urgence. Janvier 2014, au 98,5 FM, à propos du système de santé.

Tsé quand le niveau d’eau monte sur le fleuve, ça monte tous les bateaux, les petits bateaux comme les paquebots. Si tu lèves le niveau du fleuve d’un pied, tu montes tout le monde, c’est vrai aussi pour l’économie.

Mario Dumont, qui a une version fluviale de la théorie du ruissellement. Janvier 2014, au 98,5 FM, à propos de l’économie.

Tsé on a l’impression que la machine à échographie avait une loupe dedans. Tsé quand on regardait le bébé, dans tous les domaines, pendant la campagne électorale, quand on faisait l’échographie, on avait l’impression que le bébé était gros gros gros, pis à chaque accouchement, c’était un ti ti ti bébé.
Mario Dumont, qui imagine une échographie à la loupe. Décembre 2012, au 98,5 FM, à propos des attentes vis-à-vis du gouvernement péquiste.
C’est comme si une pizzéria attaquait le monde dans une cour de centre d’achat si dans leur panier y’ont de la pâte à pizza, du pepperoni pis du fromage pis y disent, nous on la fait nous-mêmes la pizza ce soir, et que la pizzéria disait, non non non, moi je suis un intermédiaire dans la fabrication de la pizza et passez par moi.

Mario Dumont, qui nous donne le goût de manger un livre pepperoni-fromage. Octobre 2013, au 98,5 FM, à propos des protestations devant la décision d’Arlette Cousture de s’auto-éditer.

C’est pas comparable, mais on l’a vécu avec les carrés rouges. On a quand même vécu le fait que ça dégénère vite la rue. Tsé un moment donné ce qu’on a vu à Victoriaville. La vie paisible habituelle de Victoriaville pis ce qui est arrivé un vendredi soir une fois là. Mais le point où ça dégénère une coche de plus, et c’est ce qui est arrivé à Kiev la nuit passée, c’est la p’tite coche de plus, quand de part et d’autre on sort les armes à feu, là ça dégénère.

Mario Dumont, à une petite coche de comparer des choses pas comparables. Février 2014, au 98,5 FM, à propos de la Révolution ukrainienne.

Tsé y’ont eu des belles choses. Comme le producteur de concombres qui dit, j’ai eu un beau champ, les plants ont jamais été aussi verts, y’a fleuri, les fleurs ont jamais été aussi belles, mais merde, quand j’ai pesé les caisses de concombres, y’en avait deux tonnes de moins que l’année passée.

Mario Dumont, qui nous donne l’impression que le concombre dans cette histoire, c’est l’électeur moyen. Avril 2016, au FM93, à propos du fait que la CAQ a eu un bon début d’année mais un résultat désastreux aux élections partielles de Chicoutimi.

C’est comme si on disait à un oiseau : écoute bien, la branche sur laquelle t’as fait ton nid, si tu décides de la couper, je te fournis une petite égoïne.

Mario Dumont, qui imagine un oiseau maniant une scie. Avril 2016, au 98,5 FM, à propos d’un projet de loi sur la réforme des commissions scolaires.

Ça m’a frappé. On est toujours bien le seul peuple sur terre où découvrir du pétrole est une mauvaise nouvelle. Découvrir du pétrole, on saute pas, on saute pas comme le gars dans l’annonce de fondue au fromage, tsé, qui sautait dans les airs parce qu’il apprenait qu’il mangeait de la fondue là !

Mario Dumont, qui en fait tout un fromage. Octobre 2017, au FM93, à propos de la découverte de pétrole en Gaspésie.

Discussion