Il y a quelques semaines, pendant que nous « couvrions » un match pour le Sportnographe, notre hôte nous fit un de ses maïs soufflé à saveur de maïs (c’est pas une blague) dont il a le secret. Or, à l’ouverture du sac, une bouffée de vapeurs toxiques s’est répandue dans tout l’appartement, à tel point que nous avons craint un instant pour notre santé. Nous n’avons évidemment pas mangé ledit pop-corn. Je pris la porte avant la fin de la rencontre (Canadien perdait, de toute façon).
Ce matin, le Devoir nous apprend que le faux beurre serait la cause de la « maladie du travailleur du pop-corn » :
« L’Union internationale des travailleurs de l’alimentation (UITA) appelle au retrait immédiat du marché canadien du diacétyle, un additif alimentaire largement utilisé par l’industrie pour donner artificiellement le goût du beurre à des milliers de produits, dont le pop-corn. Ce geste, qu’Ottawa n’a toutefois pas l’intention de poser pour le moment, est jugé nécessaire par l’organisme basé en Suisse, et ce, pour prendre le temps de réévaluer cette substance chimique soupçonnée d’être à l’origine d’une maladie pulmonaire irréversible. »
Dorénavant, nous mangerons des pinottes.
Ça, c’est un signe clair que notre civilisation touche à sa fin.
Oups, trop tard pour ce soir…
Je vous suggère de fumer un gros cigare cubain juste avant d’ouvrir votre sac de pof corn…