La compagnie Monsanto, friande de glyphosate, a été mise à l’amende en France pour ses pratiques de lobbying.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), en France, a imposé une amende de plus de 500 000 dollars, mercredi, à l’agrochimiste Monsanto pour avoir fiché illégalement des personnalités publiques, journalistes et militants dans le but d’influencer le débat public sur l’interdiction du glyphosate, un herbicide. […] Selon l’enquête de la CNIL, le fichier contenait, pour chacune des « plus de 200 personnalités » inscrites, une « note allant de 1 à 5 » permettant « d’évaluer son influence, sa crédibilité et son soutien à la société Monsanto sur divers sujets tels que les pesticides ou les organismes génétiquement modifiés ».
Je me demande quelles autres entreprises ont ce genre de fichier et quels « experts » sont approchés par celles-ci pour les inciter à parler en bien d’eux. J’ai l’impression que les noms des membres de l’Institut économique de Montréal sont dans plusieurs fichiers comme ça…
Le sauveur de la Planète et des humains et qui incendie des McDos, Jose Bové, a pourtant foutu le feu dans pas mal des plantations expérimentales de Monsanto, plantations qui visaient à sauver les populations africaines de la famine quand leurs récoltes de mil et de sorgo sont attaquées par des nuées de locustes (gros crickets)… et je l’ai vu à Madagascar.