Je me demande souvent si je parle trop des gens qui adorent faire parler d’eux. C’est une question que La Presse s’est posée aussi.
C’est une des grandes leçons qu’a tirées le New York Times ces dernières années. Car avant l’avènement de Trump, le journal avait complètement ignoré ces Américains en colère qui méprisaient les médias, les élites, les élus.
Et le soir du 8 novembre 2016, le vénérable quotidien s’en est mordu les doigts en réalisant qu’il n’avait pas tendu le micro à ces gens, qu’il n’était pas allé à leur rencontre, qu’il n’avait finalement pas fait son boulot : témoigner de toutes les réalités qui traversent les États-Unis.
Et soudainement, ces gens qu’il avait ignorés, voire méprisés, avaient élu le président des États-Unis…
Tout est dans la manière de le faire.
Ajouter un commentaire