À vaincre sans péril, on triomphe contre le Ottawa

À vaincre sans péril, on triomphe contre le Ottawa

Dans un monde normal, il devrait y avoir une rivalité entre le Ottawa et Canadien. Mais c’est Ottawa, tsé. La capitale a bien essayé de se donner des airs du Berlin des années 40 il y a quelques jours, mais personne n’est dupe. Au mieux, la ville suscite l’indifférence. Pas de quoi se battre dans les gradins.

Les Sénateurs avaient sorti leurs plus gros canons de la « ligne » américaine pour affronter Canadien hier. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien à tirer du match, bien au contraire. On a pu voir hier que l’élite de Canadien était en possession de ses moyens. Suzuki, Caufield et Monahan ont pris le match au sérieux. Et que dire de Brandon Gignac? L’un des plus beaux noms de joueurs de hockey de l’histoire après Mac Templeton. Si son ramage se rapportait à son plumage, il ferait assurément le grand club.

On a pu aussi constater que Kirby Dach était en solide forme. Les adversaires qui tentaient de s’en approcher tombaient comme des mouches. Dach semblait insensible à leurs attaques. « Hmm, je crois avoir senti quelque chose sur mon épaule gauche. Ah tiens, c’était un joueur de hockey de six pieds deux pouces ».

Même Slafkovsy nous a donné l’impression qu’il ressemblait un peu à un premier choix au total. S’il pouvait attacher son casque un peu plus serré pour ne pas qu’il lui tombe devant les yeux, sa crédibilité y gagnerait certainement. Slaf est à un cran de ganse de casque d’être bon, et ça, c’est rassurant pour l’avenir.

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