Abolir la défaite: le coup de génie de la Victoire

Grande nouvelle aujourd’hui alors qu’on apprenait que l’équipe de Montréal de la LPHF s’appellerait la Victoire de Montréal. On pourrait penser de prime abord que les dirigeants du club ont embauché les mêmes personnes qui ont cru que eTron était un bon nom de char.

Mais quand on y réfléchit un peu plus longtemps, on se rend compte de tout le génie derrière cette dénomination. Même dans la défaite, la Victoire pourra crier victoire. Abolir la défaite est la meilleure façon de toujours gagner. Une grande victoire pour la Victoire!

Voilà qui devrait inspirer Canadien. Plutôt que d’attendre de voir si Patrik Laine retrouvera sa joie de vivre, d’espérer l’arrivée prochaine d’Ivan Demidov ou de spéculer sur d’éventuels trophées Norris et/ou Calder pour Lane Hutson, pourquoi ne pas tout simplement changer le discours? Si Canadien décidait de s’appeler « Les meilleurs du monde » ou bien « le Triomphe », ou bien encore « Les gagnants », les partisans seraient toujours heureux et ce serait une « gagnant » pour la ville de Montréal et ses citoyens.

Comme le disait George Orwell, qui était un grand fan des Ducks d’Anaheim à ce qu’il paraît: « La guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force et la défaite c’est la victoire ». Lorsqu’on n’aime pas la définition d’un mot, suffit de le soumettre au ballotage…