Canadien doit entrer en bourse

Il y a des choses dans la vie qui ressemblent à des blagues, mais qui n'en sont pas. Et on ne parle pas ici des contrats accordés à Zach Parisé et Ryan Suter. C'est que le Manchester United (c'est une équipe de soccer à ce qu'il paraît) souhaite "s'introduire en Bourse à New York pour lever des millions de dollars afin de se désendetter".

La renommée du club anglais est légendaire et pourrait intéresser quelques investisseurs. Or il existe un autre club encore plus légendaire qui pourrait aussi faire une passe de cash en entrant en bourse : Canadien. Les bobettes en flanelle, c'est payant, mais pas autant que la spéculation boursière.

Ce serait là une vraie belle occasion de soumettre Canadien à la main invisible du marché, qui à ce qu'on dit, possède un tir foudroyant. Quoi de plus rassurant pour un investisseur que de miser sur une entreprise qui se remplit les poches même si les performances ne sont pas au rendez-vous ? La masse de fans aveuglés continuera d'aligner les bières à douze piasses tant que l'équipe existera. Une "blue chip" comme on dit.

Évidemment, il y a un risque, celui que par un quelconque miracle, la société québécoise lâche le hockey au profit du soccer et que l'action de Canadien mange la claque. À n'en pas douter une telle situation pourrait faire s'écrouler l'économie locale. Mais il faut prendre des risques dans la vie et selon nous, avec Galchenyuk sur le premier trio, Canadien est une valeur refuge, tout comme le lingot d'or.

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