Canadien face à une pénurie de joueurs bons dans le vestiaire

Canadien face à une pénurie de joueurs bons dans le vestiaire

Canadien veut faire de la place aux jeunes de nos jours et on ne s’en plaindra pas. Au Sportnographe, nous sommes pour une reconstruction de cette équipe depuis 1909. Même la flambée des prix des 2x4 ne nous aura pas fait changer d’avis.

Or ce faisant, l’état-major de l’équipe a dû se débarrasser de quelques vétérans qui avaient pourtant un atout crucial: ils étaient bons dans le vestiaire. On pense à Alex Belzile, mais aussi à Joel Edmundson, qui aura laissé sa marque dans nos coeurs même si après trois saisons, les gens l’appelaient encore « Edmundston », comme la ville.

Bien sûr, Edmundson a obtenu le titre du 171e pire défenseur sur les 171 qui ont joué plus de 800 minutes cette saison, mais il était le numéro 1 au chapitre de faire régner la paix et le bonheur dans les coulisses du Centre Bell. À quoi ça sert d’être bon sur la glace, si dans le vestiaire, les boulettes de tape à pad traînent par terre et si les joueurs se pitchent les rognures de neige de lames de leurs patins les uns sur les autres? À rien.

Edmundson s’en va être bon dans le vestiaire du Washington. Canadien obtient en retour deux choix de repêchage, mais ils arriveront dans un vestiaire en proie au chaos et au stupre. L’avenir est prometteur sur la glace, mais sombre dans le vestiaire.

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