Il faut abolir les bagarres (sauf pour Canadien)

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Le premier match de la saison de Canadien nous a permis de faire une remarquable découverte: la bagarre, c'est dangereux. En effet, alors que nous aurions dû nous réjouir de la possible saison de 164 buts que connaîtra Lars Eller, tous les projecteurs se sont tournés vers la flaque de sang que George Parros a laissé sur la patinoire.

On doute que ce soit pour la fluidité de son coup de patin que les experts sportifs avaient unanimement salué l'arrivée de George Parros il y a quelques mois. Mais hier, surprise, après qu'il se soit abîmé la moustache sur la glace, ils ont été plusieurs à se demander si les batailles dans la "Ligne" Nationale avaient leur place. Même Michel Bergeron s'est posé la question toi chose.

D'autres partisans de se fesser dans face sont revenus avec leurs arguments béton, rappelant que le hockey n'est pas un sport de moumounes (et autres variantes). Certains ont aussi dit que le hockey n'était pas le seul sport dangereux. On n'a qu'à penser à la Formule 1, le football ou encore, la course à pied, puisque l'on sait très bien que si on s'hydrate mal, on peut mourir en courant. Que le hockey sur glace et se taper dessus à poings nus soient deux sports différents ne leur est pas venu à l'esprit, ce qui embrouille un peu les choses.

Pourtant, à la lumière de la volte-face des adulateurs de Parros, la réponse est simple: oui, les bagarres ont leur place, tant que c'est un joueur de Canadien qui tabasse son adversaire. Si la LNH abolissait les bagarres, sauf pour Canadien, tout le monde serait heureux. Les Chris Neil et autres Colton Orr mangeraient la dégelée de leur vie, nos joueurs ne se feraient pas mal, et la foule crierait comme des fous dans tête (à moins que la foule ne soit une cassette que fait jouer Geoff Molson, comme le propose Ronald King). Du bon vieux hockey, comme dans le futur.

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