Il faut éliminer Gallagher de l'équation

À la toute fin du match contre le Calgary mardi, Brendan Gallagher a écopé d’une pénalité qui a complètement ruiné les chances de Canadien d’égaler la marque pour se rendre en prolongation, l’eldorado de cette équipe depuis le début de la saison. Après la partie, Gallagher était en furie parce que son adversaire était tombé non pas suite à un quelconque croc-en-jambe, mais parce qu’il s’était enfargé dans le filet, comme un épais.

Il aurait espéré à ce moment que les arbitres se consultent puisque celui qui a décerné la pénalité était à l’autre bout du monde.

Deux jours plus tard, contre le Vegas, rebelote. C’est 4-4 lorsque Gallagher sacre un coup de bâton dans le visage d’un adversaire juste avant de le faire trébucher. Cette fois-ci, les arbitres se sont parlés et comme l’adversaire saignait comme de l’eau de roche, c’est d’un quatre minutes que Gallagher à écopé. Résultat: pas d’eldorado.

Voilà un dilemme cornélien. Dans un cas, un conciliabule d’arbitres aurait aidé Canadien, dans l’autre, c’est le contraire. Ici au Sportnographe, nous sommes pour une réglementation juste et sévère dans la mesure où elle avantage Canadien. C’est pourquoi comme il est impossible de décider, nous proposons tout simplement d’éliminer Gallagher de l’équation.

Si Gallagher n’est pas sur la glace pour se mettre dans le trouble en fin de match, le problème n’existe plus. Nous pourrons ainsi nous concentrer sur les exploits de nos vedettes comme Jesse Ylonen (que c’est pas super clair encore comment ça se prononce) et Cayden Primeau. Ce dernier a joué un excellent match tout en s’en faisant scorer six, ce qui met en perspective l’emploi du qualificatif « excellent ». Mais il nous semble que ça augure bien pour la suite.