La pochitude systémique du hockey québécois

Aatos Koivu ne risque pas de jouer dans la LNH, pas plus que ses frères d’armes Poortos et Aaramis.

La pochitude systémique du hockey québécois

Si nous étions heureux comme des pinsons après la première ronde du repêchage de la « ligne » nationale. Canadien avait mis la main sur un joueur « dimensionnel » et un futur centre de deuxième trio.

C’est par la suite que les choses se sont gâtées. Comme c’est souvent le cas, la Flanalette a oublié de choisir des joueurs du Québec. Le directeur du recrutement a bien tenté de compenser en repêchant des rest-of-canadiens francophiles, mais ce n’est que de la poudre aux yeux.

Considérant que les dernières rondes du repêchage consistent principalement à choisir des jambons au hasard, et que de prédire leurs succès est l’équivalent d’essayer de prédire la météo dans deux semaines en regardant la forme des nuages aujourd’hui, on se demande pourquoi ne pas avoir choisi des jambons du terroir.

Et ce n’est pas en sélectionnant le fils d’un ancien capitaine qui a presque, un moment donné, passé proche de parler français que la pilule sera plus dorée. De toute façon, Aatos Koivu ne risque pas de jouer dans la LNH, pas plus que ses frères d’armes Poortos et Aaramis.

Cette réalité s’insère dans celle du fiasco de la LHJMQ et du hockey québécois en général. Il y a une sorte de pochitude systémique qui s’est installée depuis quelques années chez les jeunes joueurs de nos jours. On le sait, tout ce qui est systémique est extrêmement difficile à reconnaître. C’est dans notre face, mais on est trop occupés à checker TikTok pour s’en rendre compte. Nous osons donc le dire: il est temps que quelqu’un fasse quelque chose quelque part.

Discussion