La prolongation comme stratégie victorieuse
Encore une victoire de Canadien. Encore une victoire en prolongation. C’est devenu une spécialité pour cette équipe. Tellement que Martin St-Louis devrait viser l’égalité après trois périodes pour être certain de gagner. Pourquoi se forcer à compter en temps réglementaire lorsqu’on sait que la victoire sera facile en temps supplémentaire?
Le léger désavantage de la victoire en prolongation est qu’elle donne aussi un point à l’adversaire. C’est donc un peu plus difficile de rattraper le Détroit ou le Boston lorsqu’à chaque victoire, on leur concède un point. Mais Canadien est résilient.
C’est ce qui nous a le plus étonné hier, à part la pub du produit « Super prostate » au début du match. Canadien n’est pas tombé en dépression après que le Boston ait compté un but dans le but après 25 secondes de jeu. Le gardien 1B a fait le boulot et les vétérans ont montré l’exemple.
Toutes les émissions spéciales d’il y a à peine trois semaines, consacrées à déterminer ce qu’on allait faire du fardeau Brendan Gallagher (le toffer un an, deux ans, racheter immédiatement son contrat, l’échanger contre un autre joueur vieillissant, ou l’envoyer directement dans une résidence Soleil) devraient être effacées des archives pour éviter la honte à leurs protagonistes.
On en vient qu’à se dire que si Kirby Dach ne s’était pas attendri le tendon au deuxième match, Canadien serait au sommet de la « ligne » en ce moment. D’ailleurs, on se permet d’espérer une guérison miraculeuse et un retour à temps pour les séries. Si Jésus a déjà marché sur l’eau, tout est possible.
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