Le flip Jeff Petry
On sait que dans le monde du sport de Canadien, il faut toujours s’attendre à l’inattendu. Sauf qu’il y a des fois où l’inattendu exagère. Alors que nous profitions d’un petit dimanche d’été pour classer notre collection de cartes de Martin Rucinsky en ordre alphabétique, voilà-tu-pas que Kent Hughes nous annonce qu’il a fait l’acquisition de Jeff Petry. Oui, le même Jeff Petry qu’on avait envoyé au Pittsburgh il y a un an parce que sa madame était tannée de Montréal.
La bonne nouvelle dans tout ça, c’est que Canadien se débarrasse de Mike Hoffman (et de Rem Pitlick, mais ce n’est pas digne de mention). On n’aurait pas enduré une autre saison à se demander à chaque fin de match s’il était en uniforme ou pas. Canadien obtient aussi un choix de deuxième tour qui deviendra assurément un joueur de concession, un certain Nathan Légaré qui ira s’égarer dans la « ligne » américaine ainsi que Casey DeSmith un vieux gardien de calibre moyen. Canadien aura donc une police d’assurance s’il veut échanger Jake Allen.
Mais à quoi tout ça rime? Est-ce que Canadien a décidé de mettre de côté ses 36 défenseurs d’avenir pour composer une brigade de vieux croutons? Julie Petry ne devrait pas monter tout de suite aux barricades. Selon des observateurs qui s’y connaissent presque autant que nous, Hughes tentera certainement d’échanger Petry d’ici le début de la saison. Petry serait donc une sorte de flip, comme en immobilier.
Le Pittsburgh ayant mal entretenu Petry, le DG de Canadien a pu convaincre Kyle Dubas de retenir une partie de son salaire et a fait son acquisition à prix réduit. Canadien pourra ensuite refiler Petry pour pas grand-chose à une équipe en manque de défenseurs d’expérience. Au final, que restera-t-il à Canadien? Il ne restera pas Mike Hoffman. Un coup de maître.
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