Le piège de la retraite fermée
Certains experts du monde du sport s'interrogent depuis quelques jours sur les mérites de la retraite fermée en temps de guerre. C'est que le Boston s'en est allé s'installer au Lac Placide, un endroit assez bien équipé en matière de miracles sur glace. C'est là qu'en 1980, les États-Unis d'Amérique ont remporté la médaille d'or, et ça, c'est capoté.
Est-ce que Canadien aurait dû suivre l'exemple du Boston et retraiter dans un lieu saint, comme les 4 Glaces de Brossard où notre équipe de ligne garage a déjà passé proche de gagner mais a perdu en prolongation ? La réponse est facile : non. C'est qu'on oublie que des miracles sur glaces, Canadien en a vécu des tonnes à Montréal. Vingt-quatre, plus précisément. N'existe-t-il pas de lieux plus inspirants ?
De toute façon, est-ce vraiment intelligent d'aller s'enfermer avec comme seule occupation de stresser sur le match à venir ? Avec comme seul divertissement un jeu de backgammon ? Avec même pas de boisson ?
Les joueurs de Canadien peuvent vaquer à leurs occupations habituelles comme aller magasiner chez RONA, jouer au Nintendo ou sortir dans les bars. De tout pour divertir le joueur qui arrivera pas trop frais mais dispo et relax pour le match de ce soir afin d'exécuter à la perfection son anti-hockey et remporter la victoire pendant que le Bruins panique au moindre soubresaut de la rondelle. Canadien en 5.
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