Les apprentissages de Tremblant
Canadien revient tout juste d’une retraite fermée à Tremblant où il a pu pratiquer dans un aréna devant public, ce qui enlève un peu d’exactitude au concept de retraite « fermée ». N’empêche que Tremblant est l’endroit idéal pour en apprendre davantage sur les restos trop chers pour ce que c’est, les héliports et les nouveaux riches. Des caractéristiques intrinsèques de la vie d’un hockeyeur de la « Ligne » nationale.
Les activités de team bounding (que l’on pourrait traduire par « maudit niaisage », en français) permettront à l’équipe d’en ressortir soudée et à Martin St-Louis de mieux cerner ses joueurs. On en apprend beaucoup sur un défenseur lorsqu’on le force à faire une pyramide humaine pour qu’il comprenne que chaque individu est important dans un groupe. Parlez-en aux vendeurs de Tupperware.
Et St-Louis a besoin d’en savoir plus sur certains avant de faire ses derniers choix. Mattias Norlinder par exemple. On regardait ses vidéos en provenance de Suède il y a quelques années et on avait l’impression qu’il était un professionnel qui jouait avec des peewee tellement il était bon. On s’est rendu compte à son arrivée que ce n’était pas une illusion. Il jouait probablement avec des peewee. Mais mystérieusement, il a éclipsé les autres septièmes défenseurs potentiels au camp d’entraînement.
Il faut aussi que St-Louis décide lequel de Heineman, Ylonen et Pezzetta est le moins mauvais. C’est tout un défi que de juger de joueurs qui sont la plupart du temps invisibles pendant les matchs. Et on ne parle même pas de la question des gardiens. Perdre ou ne pas perdre Cayden Primeau au ballotage, telle est la question. La bonne nouvelle, c’est que la réponse ne changera pas grand-chose à notre vie.
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