L’optométriste de Cole Caufield
Selon des experts de la statistique qui ont sans doute fait leurs maths 436, Canadien aurait tendance a gagner plus de matchs contre les équipes poches que contre les meilleures équipes. Ceci ne devrait pas être matière à étonnement, mais le temps d'antenne étant une ressource infinie, il est de bon ton d'en discuter trop longtemps dans nos médias, avec huit analystes différents.
Pourtant, il y a bien d'autres soucis autour de cette équipe, le principal étant la disette de Cole Caufield. Après quelques matchs, le petit ailier produisait à un rythme de 50 buts. Or il y a quelque chose de malcommode avec le rythme, et c'est qu'il peut changer. Tous les chefs d'orchestre vous le diront. Caufield en decrescendo se retrouve plutôt en ce moment sur une lancée de 23 buts, ce qui ferait de lui une sorte de Brendan Gallagher, mais en plus souriant.
Quand les optionss pour le relancer s'appellent Ylonen ou Armia, on peut dire que les solutions sont limitées. Aussi, rien ne sert d'échanger trois jeunes défenseurs d'avenir contre un attaquant passeur de premier ordre puisque le problème de Caufield n'est pas qu'il n'a pas d'occasion de marquer. Il lance, il lance, il lance, mais rien n'y fait.
Le dernier recours serait peut-être de lui souhaiter un but dans un filet désert. On sait que les buts dans les filets déserts sont prisés par ceux qui s'y connaissent puisqu'ils auraient la vertu de relancer les attaquants en peine de buts. Or on l'a bien vu avec Josh Anderson, cette théorie, n'est que du pipeau.
Nous ne voyons donc qu'une dernière option: le rendez-vous chez l'optométriste.
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