On veut la tête de Carbonneau

Qui aurait pu croire que 9 semaines se seraient envolées avec autant de rapidité? Pas nous, au Sportnographe, qui vivons au jour le jour et une heure à la fois. Il faut nous comprendre. La création d'une émission de radio nous pousse souvent dans nos derniers retranchements, obligeant notre cerveau à se presser le citron jusqu'à la limite du pas de jus, rendant chaque seconde une torture pour l'âme ainsi que pour les poumons. En ce qui concerne les poumons, le problème vient du système d'aération de la Tour de Radio-Canada mais ça demeure un problème quand même.

Cela dit, il ne faudrait pas oublier qu'il y a à peine vraiment pas si longtemps que ça débutait ce qui allait devenir dans l'esprit des Québécois et Québécoises une des plus grandes séries de téléréalité à se consacrer à des lignes de garage dans le monde. Rien de moins. Et pas bin bin plus.

Une série qui démarrait sur les chapeaux de roues alors que 3 heures et demie de programmation avaient été prévues afin de rassasier les friands téléspectateurs, impatients qu'ils étaient de découvrir les nobody qui allaient jouer au hockey arbitré par Ron Fournier. Et paf, 8 matchs plus tard, c'est déjà fini.

Même pas un petit bonus, même pas un 9ième match surprise, même pas d'affaire qui nous aurait obligé à s'asseoir devant notre télévisuel. Tout ça pourquoi? Parce que Guy Carbonneau a même pas été foutu de "coacher" ses troupes comme du monde.

C'est quoi? Il a tu trop fêté ses 50 ans notre Carbo?

En tout cas, moi si j'étais un employeur futur de Guy Carbonneau, je me poserais la question : veux-je tu vraiment être son employeur futur alors que le gars est même pas foutu de donner à Québécor un 9ième match dramatique?

Fait que c'est ça.