Quand les mauvais joueurs sont incapables de devenir bons
Canadien s'est fait planter par le Buffalo et les gens sont sous le choc. Certains se rappellent peut-être avec émotion du lointain passé où l'équipe jouait pour ,500 (il y a trois jours), mais comme le disait Antoine de Saint-Exupéry, un grand fan des Jets de Winnipeg, « La nostalgie, c'est le désir d'on ne sait quoi ». Canadien qui jouait pas trop mal, on ne savait justement pas trop c'était quoi.
Il faut admettre qu'il ne reste plus beaucoup de bons joueurs au sein de cette équipe. Cette semaine, Josh Anderson a quitté le match avec pas de poids sur sa jambe. On se disait que sa résurrection n'avait pas duré longtemps. L'équipe médicale a toutefois annoncé que c'est Christian Dvorak qui allait manquer le reste de la saison après s'être cassé le chest. Un choc pour plusieurs qui n'avaient même pas réalisé qu'il venait de manquer deux matchs.
Avec tous ces joueurs à l'infirmerie, il tenait du miracle que Canadien soit encore vivant, mais il en est encore pour se plaindre du reste de la formation qui n'a pas pu prendre la relève. Selon cette théorie, en l'absence des bons joueurs disparus, les mauvais joueurs toujours présents devraient redoubler d'ardeur, élever leur jeu d'un cran et devenir eux-mêmes de bons joueurs.
Évidemment, on pourrait penser que si ces joueurs étaient capables de devenir bons, ils l'auraient fait bien avant et Canadien n'aurait compté en son sein que des joueurs de premier et deuxième trios. Nous n'en serions pas en ce moment à désespérer en se rappelant l'époque glorieuse où l'équipe remportait la moitié de ses parties (il y trois jours). On dit que la nature a horreur du vide, mais il y a des limites à vouloir combler un vide avec un gars dont la nature est de tirer à côté du net. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que si Canadien ne fait pas trop mal contre le Rangers, tout sera réglé.
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