Réal Munger ou de l'importance du vide

Au Sportnographe, on reçoit souvent des courriels de gens qui veulent connaître le parce que du pourquoi que Munger écrit toujours des articles vides alors que nous, je veux dire Piquette et moi, on écrit toujours des affaires que faut que tu les relises deux fois pour les comprendre tellement y'a de la substance dedans et plusieurs degrés dans nos blagues.

Honnêtement, nous on pense que Munger est jusse cave. Alain Sanscartier, lui, dirait plutôt que dans la vie, il y a la sauce Ketchup, la sauce Jacques Martin et la sauce Réal Munger, celle que même si t'échappes le pot dans le chaudron, ça changera pas le goût. Pire, ça va n'enlever.

Mais Paul, c'est quoi sa recette au juste ?

D'abord, la première chose, c'est d'écrire des phrases qui servent à rien. Un peu comme celle que vous lisez présentement. Et ces phrases, vous pouvez même les rendre plus longues en ajoutant d'autres affaires qui veulent rien dire.

Ensuite, Munger se spécialise dans les paragraphes d'une ligne.

Bon, vous allez dire qu'un paragraphe d'une ligne, c'est plusse une phrase qu'un paragraphe.

Et vous aurez raison.

Aussi, un texte de Munger sans référence à Jésus, ben c'est pas un texte de Munger, c'est un texte de Piquette ou de moi.

Et ça, c'est sans compter que Réal dit souvent des affaires comme "l'information qui goûte bon l'information". Ou encore "le merveilleux monde du sport professionnel bonsoir". Moi, quand je lis ça, je trouve que c'est du grand sans génie. Même lu à haute voix.

Bon, ben c'est pas mal ça. Ah oui, pis je tiens à dire que cet article m'a pris 4 minutes et 25 secondes à écrire, top chrono. Comme ceux de Munger.

On reconnecte un moment donné.

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