Ceux qui suivent la couverture des matchs intraéquipes de Canadien ont sans doute été très excités d’apprendre (après avoir googlé son nom) que Jared Davidson était tout feu tout flamme. Trois buts dans une pratique, ce n’est pas rien. En tout cas, c’était au moins suffisant pour faire la une du site d’un réseau de sport.
Ça nous a presque fait oublier les joueurs que l’on suit de plus près, comme David Reinbacher. On commence à en savoir un peu plus sur le jeune autrichien. Dans un extrait inédit du documentaire sur le repêchage, on apprenait cette semaine que s’il avait à se comparer un animal hors de la glace, Reinbacher serait un dauphin, et sur la glace, un aigle. Une analyse poussée de ces deux réponses nous permet de conclure que ce sont vraiment des questions niaiseuses.
On sait aussi comment prononcer son nom. Rein-ba-heur. Un peu comme quand vous dites ich liebe dich. Il semblerait que ce soit difficile à prononcer pour quelqu’un de Laval et c’est peut-être pourquoi le jeune défenseur s’en retournera jouer à Kloten en Suisse. Une très mauvaise chose puisque ça l’empêchera de se familiariser avec les patinoires nord-américaines où les coins de patinoires arrivent plus vite qu’en Europe.
Pourtant, Kloten n’a rien à envier à Laval. Kloten est le Laval de Zurich. D’ailleurs, la principale attraction de Kloten selon Trip Advisor est d’observer les avions atterrir à l’aéroport de Zurich. Ça fait rêver. La deuxième attraction est l’équipe de hockey. La troisième attraction? Y’en a pas. Laval aurait donc bien plus à offrir à Reinbacher. Un cinéma en forme de soucoupe volante, un centre d’achat de renommée municipale et un spectacle de cossins illuminés sur le bord d’une autoroute. En masse de quoi s’épanouir.
Si Reinbacher est aussi intelligent qu’un dauphin, il sait qu’il doit rester chez nous.
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