Spacek, la clé de l'enigme Ovechkin (genre)
Certains l'avaient traité de joueur pas bon, d'autres avaient osé dire qu'il était un gros lard (ou quelque chose comme ça), et d'autres qu'il était le "Jaroslav" de trop chez le Canadien. Il y en avait même pour dire qu'il ressemblait trop à Dan Aykroyd pour être bon au hockey (mais pour chasser des fantômes, il faudrait voir).
Aujourd'hui, les sceptiques sont confondus. Jaroslav Spacek a prouvé hors de tout doute que Robert Gainey avait eu une vision en l'embauchant cet été. C'est bel et bien le gros Spacek qui est parvenu à museler à lui tout seul (ou presque) le talentueux Alex Ovechkin.
Il faut croire que Spacek (prononcez Sport-Check) est parvenu à apprivoiser ses courbes, un peu comme une adolescente dont les hanches poussent à vue d'oeil à l'adolescence. Il sait maintenant comment synchroniser son bassin à un joueur de Washington sur la bande, de façon parfaite.
Tout ça est de très bon augure pour le prochain match de la Flanalette. Parce que si Spacek est capable d'une telle évolution, il n'est pas utopique de penser qu'Andreï Kostitsyn pourrait se décider à ne plus passer la rondelle à l'adversaire, tout comme on pourrait croire que Benoît Pouliot soit en mesure de décocher ses lancers dans le cadre du filet.
Il y a de l'espoir. Canadien en 4.
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