Un lendemain de brosse Canadien

Ça aura pris 3 jours au Sportnographe pour en venir jusqu'ici. 3 jours de dur labeur pour en revenir. Pourtant nous étions bien préparés. Nous avions des stocks d'eau Perrier dans le sous-sol, des caisses de Choupe Chunky, même que nous avions mis de côté des années de Smarties rouges en prévision d'une dépression probable. Et pourtant. 3 jours de convalescence plus tard, nous voilà 10 livres en moins, dessinant les jambières de Jaroslav Halak partout où il y a un espace vide.

Se relever d'une défaite comme celle-ci, en 5 matchs, alors que nous étions si près du but ne peut être en effet qu'un gros sploutche à l'espoir. Évidemment, lorsque nous regardons autour de nous, nous remarquons que les vieux crottés, ceux qui ont 40 ans et plus, semblent beaucoup plus sereins face à ce printemps écourté. Il ne faut s'en surprendre guère. C'est que pour ces personnes d'un âge certain, Canadien en finale de Conférence, c'est comme Jean Charest comme premier ministre. D'une banalité sans nom.

Nous, jeunes espoirs de la planète, ne vivons pas cette défaite avec autant de "chu cool avec ça man". Bien au contraire, cette rareté créée grâce au brio de Réjean Houle et cie a permis à Canadien de faire capoter ses partisans pour pas mal moins que ça. Alors imaginez une finale de conférence en plein mois de mai alors qu'il fait 28 degrés? Normal qu'avec cette chaleur, on se réveille avec un sentiment de mal dans tête.

C'est pourquoi nous vous conseillons, à tous ceux qui se réveillent en ce moment, de rester couché encore une couple de jours.  Et pour vous assurer que cette douleur ne revienne, allez vous acheter des p'tites pilules pour la tête. Quoi que c'est pas certain que vous allez avoir besoin de les utiliser de si tôt.

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