Un saison à oublier pour le Canadien

Un saison à oublier pour le Canadien

C'était la fête dans le monde du Canadien il y a de cela à peine trois jours. L'équipe de l'heure dans la Ligue Nationale se dirigeait allègrement vers les séries éliminatoires (prononcez "séries minatoires") en accumulant les points à un rythme insoupçonné.

Bon, il y eut bien une petite défaite en prolongation samedi contre Toronto, mais rien pour écrire à sa mère ou encore à Jacques Demers. De toute façon, Cammalleri et Bergeron étaient sur le point de revenir au jeu, ce qui allait, selon Ron Fournier, permettre à la Flanalette de se hisser au premier rang en matière d'avantage numérique d'ici la fin de la saison.

Puis BANG. Défaite de 2-0 contre Ottawa, une équipe pourtant en chute libre. Serait-ce à cause d'une performance moyenne de celui que l'on considérait presque comme le gardien numéro un (Benoît Brunet disant de lui qu'il n'était "pas un gardien numéro un, mais un gardien de confiance qui garde la plupart des matchs") ? Serait-ce en raison de l'absence d'implication des défenseurs dans la colonne des mises en échec dans le dos ? Ou serait-ce tout simplement que les joueurs on eut la frousse suite au 50 points de suture au visage de Travis Moen ?

Personne ne le sait (sauf les 327 experts sportifs qui suivent l'équipe). Mais tout ce qu'on peut dire, c'est que le Canadien n'est plus la même équipe qu'il y a deux jours, celle que l'on voyait gagner la Coupe. Non, aujourd'hui, le Canadien est au bord du gouffre. Jusqu'à ce qu'on change d'idée dans deux jours, oubliez le Canadien pour cette saison.

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